BULLETIN   2  
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M.Parenti D.Halliday S.Amin F.Houtart Commentaires d'Albayaty Nouvelles recentes Présentation du livre Soutenez le BRussells Tribunal Des actions judiciaires
Noam Chomsky
sur
CULTURAL
CLEANSING
IN IRAQ

Je vous remercie de m'avoir envoyé une copie de cette importante étude à l'avance.  Un petit coup d'oeil sur cet oeuvre suffit pour révéler une histoire poignante.  

 Vous pouvez commander votre copie de CULTURAL CLEANSING in IRAQ ici, et profitez d'une remise de 10% (cette offre n'est pas valable aux Etats-Unis, au Canada ou en Australie)

Hans von Sponeck



Pourquoi des musées ont-ils été dépouillés, des bibliothèques incendiées et des universitaires assassinés?

CULTURAL CLEANSING IN IRAQ

Combien un peuple peut-il supporter?

L'ancien secrétaire général adjoint des Nations unies et coordinateur du programme humanitaire des Nations Unis en Irak. Hans von Sponeck a joint  le programme de développement  de l'ONU en 1968. Il a travaillé au Ghana, en Turquie, au Botswana, au Pakistan et en Inde. Ensuite, il est devenu directeur du Service européen à Genève. Il a succédé Denis Halliday dans sa fonction en octobre 1998, et est dès lors en charge des opérations humanitaires pour l'ONU. Son effectif international inclut 500 personnes, ainsi que 1000 employés irakiens. Hans von Sponeck a démissioné en février 2000, pour protester contre la politique internationale menée contre l'Irak, y compris les sanctions.

À Baghdad, tout  le monde connaissais Mohammed Hikmet Ghani. A l'époque, on voyait ses sculptures partout dans la ville. Elles rappelaient la richesse de l'histoire et de la culture mésopotamiennes. Certes, l'Irak a connu des jours bien meilleurs. Muni de très peu de matériaux, Ghani mettait tout en œuvre pour transformer ses idées artistiques en  forme physique.  Tout ce qu'il a produit au cours de ces années, reflétait la souffrance du peuple Irakien, forcé de subir des sanctions et la dictature. 

Juste avant que les EU et le Royaume-Uni ont envahi et occupé l'Irak en 2003, il avait complété une première moule de figurines, des femmes rassemblées en cercle qui fixaient une boîte placée devant elles. “Elles aimeraient savoir ce qui se trouve dans la boîte, quel destin leur attend. Mais elles n'ont pas la clé pour ouvrir la boîte,” le sculpteur célèbre explique. L'artiste et le peuple ont espéré avidement que la période de sanctions, qui avait durée 13 ans, se terminerait. Au lieu de cela, ils ont dû faire face à une dévastation et à des attaques d'une férocité à peine imaginable. À ce jour, beaucoup parmi eux sont morts, et l'artiste vit comme un réfugié à Amman. 

Les proportions de la tragédie humaine, résultante de l'attaque illégale en Irak en mars 2003 et de l'occupation qui l'a suivie, deviennent de plus en plus apparentes. Il reste encore beaucoup à en découvrir. Pour les crimes, il faut trouver une cour de justice. Entre-temps, les coffres remplis de preuves s'empilent.

Le livre Nettoyage Culturel en Irak (Cultural Cleansing), a été récemment publié et témoigne de l'ampleur de la destruction que le patrimoine irakien a souffert et de l'assassinat massif des universitaires du pays. Ces événements ont ajouté un nouveau chapitre horrible à l'histoire irakienne d'après-guerre.  Dans la publication douze experts, parmi lesquels des Irakiens ainsi que des non-Irakiens, ont aidé à mieux percevoir l'immensité des crimes contre l'humanité dont beaucoup, mais surtout l'occupation des EU et du RU, doivent être tenus responsables.

Nettoyage Culturel en Irak montre de façon convaincante comment une culture unie s'est fortement dégradée  lors de l'occupation et qu'une nouvelle structure sectaire et hostile a pu se développer. L'autorisation provisoire de la coalition américaine (APC) a fait preuve d'une détermination extraordinaire pour implémenter un nettoyage institutionnel et structurel. Les auteurs concluent que des projets systématiques étaient mis en place pour “vider l'Irak de son cerveau”. Les auteurs fournissent des faits et des preuves circonstancielles et réfèrent à une “génocide par d'autres moyens” et à “l'anéantissement historique”. 

Des escadrons de la mort dans les rues et dans des centres de détention, ont assassiné des milliers de médecins, de scientifiques et de professionnels, des hommes comme des femmes. Le BRussells Tribunal a compilé une liste avec 432 noms d'universitaires irakiens et 343 professionnels actifs dans les médias, tous assassinés entre 2003 et 2009. Il s'agit d'assassinats qui n'ont pas été commis par des partisans, ni par des sectes et ils pourraient être plus nombreux que ce qu'on raconte au lecteur.

Jusqu'à présent, les preuves directes prouvant la culpabilité des EU semblent être peu nombreux. Cependant, les preuves se manifestent sous la forme de l'intervention continue en Irak par des groupes externes depuis l'invasion. Parmi ces groupes se trouvent des forces pro-Iraniennes, des services secrets des forces occupantes, ou des pays voisins et autres, ainsi que de l'Orient-Moyen, comme par exemple Mossad, des bandes criminelles et autres. 

Les forces de l'occupation ont utilisé de sites historiques comme Babylon, Ur et Samarra pour des fins militaires et ils ont refusé de protéger des sites qui contribuent à la fierté nationale et à la mémoire historique, comme le musée de l'antiquité dans la capitale, et la bibliothèque nationale, alors qu'ils assuraient la sécurité des ministères du pétrole et de l'intérieur. En ce faisant, elles ont délibérément ignoré leurs responsabilités et leurs devoirs, imposés par la législation internationale, selon les auteurs. 

Les auteurs allèguent que l'attaque n'a jamais eu pour but de rendre la société libre et démocratique. Ils rejettent également l'idée que l'assassinat des penseurs et la destruction de l'héritage Irakien sont dus à la naïveté ou à l'incompétence des autorités civiles américaines. Ce qui s'en est découlé n'est pas un empilement 'infortunes imprévisibles et isolés.  Les vols et les assassinats ont eu lieu sous le regard bienveillant des soldats de l'occupation. Le monde entier sait qu'il y a plus. Les photos horribles de la prison d'Abu Ghraib, près d'al Fallujah -un autre lieu de carnage- sont imprimées dans l'esprit des victimes et des téléspectateurs dans le monde entier. L'excuse de dommages collatéraux ne tient pas la route. De plus, une culture d'impunité s'est installée au niveau des pertes irakiennes et personnelle et des richesses nationales. Ils considèrent qu'il est malicieux de blâmer la situation des gens désespérés plutôt que la force de l'occupation pour les pillage des artefacts. 

Aucun auteur ne prétend que seulement les envahisseurs sont directement ou indirectement responsables. Ils disent que le nettoyage de la culture et de l'esprit irakiens ainsi que la destruction de la structure sociale de la nation, est le résultat d'une guerre illégale. Les responsables ne seront certainement  pas d'accord. Ils ont peu de chances d'obtenir leur raison. Le livre est une bonne introduction au nettoyage culturel en Irak, ce que d'autres préfèrent appeler une génocide culturelle. Les auteurs trouvent tous que leur œuvre doit être le début d'une nouvelle poussée d'études pour enregistrer l'hisoire, pour que le public connaisse la situation et pour que les responsables soient poursuivis. 

Hans-C. von Sponeck

* Cultural Cleansing in Iraq, Why Museums were Looted, Libraries burned and Academics murdered, Edited by R.W. Baker, Shereen T. Ismael and Tareq Ismael, Pluto Press, London, 2010






















Michael
Parenti
Ce livre est une collection de traités basé sur des études élaborées qui révèle encore un autre côté affreux de la destruction de nations viables par un empire. Cette fois-ci, ils commettent des crimes contre l'histoire et la culture. Nettoyage Culturel en Irak rassemble une bonnne partie de preuves incontestables qui démontre l'existence de la génocide culturelle,de l'extermination délibérée de l'histoire irakienne et de sa mémoire historique, de la destruction des bibliothèques, des musées, des universités et des laboratoires. L'extermination des ambassadeurs de la culture,  de la science, et de l'apprentissage nationaux, ainsi que les assassinats des milliers d'intellectuels irakiens, commis par les escadrons de la mort, sont également  déchirants. Ce livre est écrit de façon claire, il est historiquement fondé, et le sujet a été bien étudié. De plus, il est bien documenté et dévoile des preuves qui sont difficiles à obtenir. Les événements révélés sont nécessaires à la compréhension du vrai caractère et l'ampleur de la  guerre d'agression contre l'Irak, et nécessaires pour pouvoir comprendre comment l'impérialisme ne s'arrête pour rien dans sa conquête d'assurer la plutocratie partout dans le monde .haut de page
Denis Halliday


Ne lisez pas ce livre si vous êtes un citoyen américain ou brittanique, conscient des obligations de la démocratie, mais qui aimerait croire que la morale judéo-chrétien a joué un rôle lorsque le gouvernement a décidé d'envahir et d'occuper l'Irak et d'y imposer "la démocratie et la liberté". Si vous le faites quand même, vous serez accablé par les révélations sur la destruction délibérée d'un état et par la politique de nettoyage culturel; par votre resposabilité partagée de cette calamité humaine et nationale; et, malgré que la situation soit presqu'irréparable, par les réparations massives nécessaires à l'heure actuelle et pendant les cinquante années à venir, afin de commencer à faire face aux conséquences de la génocide. La plaidoirie qu'il s'agit d'une génocide culturelle est solidement élaborée dans ce livre extraordinaire et horrifiant.

Denis J. Halliday est l'ancien coordinateur  du programme humanitaire en Irak (1997-1998). Dans sa carrière, Halliday a principalement  travaillé  pour l'ONU dans des fonctions liées à l'assistance au développement  économique et humanitaire, et ceci à New-York et en outre-mer, surtout en Asie sud-ouest.. En 2000, Denis Halliday a été nominé pour le prix Nobel de la paix, avec Kathy Kelly de Voices in the Wilderness, la campagne s'opposant aux sanctions contre l'Irak.

Malgré que l'idée reste inconfortable à concevoir, "Nettoyage Culturel en Irak" oblige le lecteur occidental à s'imaginer l'inimaginable: il existe réellement une politique américaine qui a pour but de mettre fin à des états souverains officiellement reconnus par les Nations Unies. Dans le cas de l'Irak, cette politique s'est manifestée par l'intervention militaire des EU, par la destruction des infrastructures, et par un masscre humain, qui ont tous eu pour but d'instaurer une certaine malléabilité; la malléabilité des intellectuels qui se sont dévoués au maintien d'une société complexe et d'une culture intemporelle et délicate. Celles-ci sont essentielles à la reconnaissance de leur idéntité unique et de l'idée de nation dont ils sont si fiers.  Le livre montre que l'écartement de ces universitaires, des scientifiques et des personnes respectées, ainsi que d'autoriser leur assassinat,  ont  été estimés nécessaire à la mise à fin de l'état.

Ce livre montre que la création délibérée de catastrophes par l'empire brittanique est alarmante, d'autant plus que ce pays semble inconscient des conséquences qu'entrâinent leurs actions; par l'ambition israélienne de dominer et d'être présent dans toute la région; et par l'empire américain qui est toujours à la recherche de pétrole et désireux d'endroits stratégiques, les américains qui baguenaudent entre les morts et démolissent les anciennes richesses de la Mesopotamie.

Le modèle de mettre à terme certains états, tel qu'il a été créé à Washington, renforcé à Londres et à Tel-Aviv, et passivement observé par les autres chefs d'état politiques comme si c'était acceptable, est alarmant devrait être considéré précautionneusement par les autres pays potentiellement 'inconvénients'. Tout comme l'Irak avait été listé pour être détruit déjà avant l'attaque du 9/11, la question est aujourd'hui de savoir quel état inconvénient sera le suivant a être terminé? haut de page


Issam al-Rawi

Le livre CULTURAL CLEANSING est dédiqué aux mémoires du professeur Issam al-Rawi, professeur en géologie à l'université de Baghdad et président de l'Association des Professeurs Universitaires (AUT). Le professeurr al-Rawi  a créé le registre des universitaires et des spécialistes assassinés  qui ont suivi l'invasion des Forces de la Coalition  et la dissolution de état Irakien.  Dr.al-Rawi a été assassiné le 30 octobre 2006, après avoir été ciblé faire taire la vérité.

Samir Amin


Les témoignages réunis dans cet ouvrage sont de la plus haute importance. Les faits, les violations des conventions internationales, des droits humains et de ceux des peuples et des nations  sont indiscutables. La responsabilité des autorités d’occupation de l’Iraq et de leurs agents d’exécution locaux est incontestable.

Il ne  s’agit pas de « bavures », ou, comme avait osé le dire Madeleine Albright, du « prix à payer » pour l’établissement de la démocratie !

 

Egyptian-born and trained in Paris, Samir Amin is one of the better known thinkers of his generation, both in development theory as well as in the relativistic-cultural critique of social sciences. He has dedicated a major part of his work on studying the relationships between developed and undeveloped countries.  Promoter of the conscious self-reliance of developing countries, he has written extensively on economics, development and international affairs

Il s’agit de la mise en œuvre systématique, organisée, d’une stratégie politique dont l’objectif est la destruction du peuple et de la nation irakienne. Elle n’est pas nouvelle. Robert Mac Nanamara (nommé par la suite Président de la Banque Mondiale !) ne s’était-il pas assigner l’objectif de « ramener le Viet Nam à l’âge de pierre » ? Et l’utilisation de l’Agent orange – arme chimique en principe « interdite » - n’en a-t-il pas été l’un des moyens ? L’adversaire en Iraq n’était pas Saddam Hussein (des armes chimiques lui ont été livrées par les Etats Unis quand la guerre contre l’Iran qu’il menait servait les intérêts de Washington), mais la nation irakienne. Qui veut la détruire et pourquoi ?

L’impérialisme est le nom de l’adversaire. Il ne s’agit pas là de la « dérive » d’une stratégie politique de grande puissance. Cette « dérive » est le moyen – le seul en dernier ressort – indispensable pour permettre aux oligopoles du capitalisme dominant aux Etats Unis mais aussi en Europe et au Japon, (leurs alliés) de prélever leur rente impérialiste. Celle-ci implique que l’accès aux ressources naturelles de la planète soit réservée exclusivement aux sociétés du Nord (devenant de ce fait les « peuples » élus » qui ont plus droit à vivre sur Terre que tous les autres !). Et cela exige la destruction systématique des capacités de résistance de tous les peuples d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine (une « minorité » qui réunit 80% de la population de la Planète !).

L’impérialisme a toujours nourri une haine féroce de tous les régimes qui ont refusé la soumission. Que cela soit au nom du socialisme (URSS, Chine, Viet Nam, Cuba) ou simplement de l’indépendance nationale (Nasser et autres). Le discours mobilisé à cet effet par les puissances impérialistes doit masquer son objectif véritable derrière la fumée de sa rhétorique concernant la « démocratie ». On reprochera donc à Saddam Hussein d’avoir massacré ses opposants (ce qui est vrai), à Robert Mugabe d’être un « vieillard autocrate » (ce qui est également plausible). On ne dira jamais que le véritable crime qu’on reproche au premier est d’avoir engagé l’Iraq dans une modernisation industrielle et scientifique jugée « dangereuse », au second l’indispensable réforme agraire. Combat de l’Occident civilisé pour l’exportation de la « démocratie » (le « devoir d’intervention » !) ? Mon œil. Le crime commis par Pinochet le 11 Septembre (1973) n’a pas été seulement « excusé » ; son auteur en a même été félicité par Henry Kissinger.

La rhétorique de la « guerre des cultures » est le rideau de fumée derrière lequel se masquent les avancées les forces militaires d’intervention contre les nations du Sud. Elle nourrit en l’occurrence l’islamophobie. Mais elle alimente tout autant aujourd’hui le discours sur le nouveau « péril jaune » promu par ceux que l’éveil de la Chine inquiète. Non, l’exemple de l’Iraq, magnifiquement illustré par les témoignages réunis dans cet ouvrage, appelle à une autre conclusion : que la véritable « guerre des cultures » en cours oppose d’une part la « culture » du capitalisme des oligopoles impérialistes, l’ennemi de l’humanité entière, et d’autre part celle de l’humanisme, respectueux des droits égaux de tous les peuples. Le conflit Nord/Sud illustré par l’occupation militaire de l’Iraq et le conflit qui oppose la barbarie inhérente à la domination impérialiste au projet d’un « autre monde, meilleur » sont indissociables. L’intervention dans les affaires intérieures des pays du Sud, a fortiori l’intervention militaire – quels qu’en soient les prétextes –, ne servira jamais d’autres objectifs que ceux que la défense de la rente impérialiste impose ; elle ne peut se draper du manteau de la « guerre juste ». L’intervention criminelle des forces armées des Etats Unis et de leurs alliés européens subalternes de l’Otan en Iraq -ou ailleurs- n’a d’autre objectif que la destruction des nations et des peuples concernés ; elle doit être condamnée sans réserves. L’Iraq n’a pas été attaqué parce qu’elle possédait des armes de destruction massive, mais parce qu’elle n’en possédait pas. La leçon est à retenir. Les pays du Sud ont le devoir de développer les capacités militaires nécessaires pour mettre en déroute le contrôle militaire de la Planète par les forces armées des Etats Unis et de leurs alliés subalternes de l’Otan. haut de page


INVITATION
PRESENTATION DU LIVRE
&
DEBAT
plus d'informations
Le 20 mars à 20.30h
les Halles de Schaerbeek
Rue Royale Sainte-Marie 22b
1030 Bruxelles

INTRODUCTION

Lieven De Cauter

La destruction de la Nation Irakienne

Hana Albayaty

L'assasinat des universitaires irakiens

Dirk Adriaensens

La guerre de counterinsurgency et les escadrons de la mort

Max Fuller

QUESTIONS ET DEBAT

François Houtart
Le livre NETTOYAGE CULTUREL EN IRAK est une représentation impressionante de ce qui était, selon les  auteurs, une politique plannifiée par les Etats-Unis en Irak. Leur argumentation est bien documentée. L'invasion en Irak avait certainement une dimension économique. Puisque chaque année, les EU dépendent de plus en plus du pétrole, et dans quelques années, ce niveau atteindra probablement les alentours de 100%, ce pays veut essayer de contrôler le plus de sources d'énergie fossile possible. L'Irak étant une des régions les plus productives ayant du pétrôle de haute qualité, et l'exploitation de son pétrôle étant bon-marché, il est une cible évidente

Professor  Emeritus François Houtart, participant du tribunal des crimes de guerre de Bertrand Russell en Vietnam en 1967. Il a été le Conseiller Senior de l'ancien président de l'assemblée de l'ONU Miguel d’Escoto Brockmann. En 2009, il a reçu le prix Madanjeet Singh d'UNESCO pour avoir fait la promotion de la Tolérance et de la Non-Violence, Belgique

Cependant, une autre perspective mérite être développée: la destruction de l'Etat et des éléments culturels élémentaires de la nation irakienne. Cette destruction est dû au caractère impérialiste de la politique américaine. Les auteurs nous rappellent ce qui s'était passé en Yougoslavie et en Amérique Centrale. Afin de dominer une région, il est nécessaire de détruire l'état solide ainsi que de le démanteler. La politique classique des pouvoirs coloniaux ou néo-coloniaux coniste à diviser une société et à amplifier les conflits internes, afin d'affaiblir l'Etat national.
Que l'administration de Bush était idéologiquement menée par des personnes néo-conservateurs, ajoute une autre dimension à l'invasion en Irak. Le projet politique a toujours été fondé sur la volonté d'établir un "empire doux“ couvrant le monde entier, qui aurait dû être l'accomplissement de la mission divine qu'avaient les EU. La mission d'imposer leur vision sur la démocratie et de renforcer l'économie du marché. Barack Obama a abandonné cet aspect messianique de sa politique, mais apparemment il n'en a pas abandonné les autres.
Pendant la période de Bush, la politique en matière de la culture a également été suivi avec détermination. La destruction du patrimoine archéologique ets l'assassinat ou l'expulsion des milliers d'intellectuels sont des faits qui  peuvent être liés à la volonté d'effacer la mémoire historique d'un peuple.
Cet aspect de la guerre en Irak n'a jamais été bien connu.
Les différents chapitres du livre illustrent cette situation: une comparaison avec des politiques similaires des EU dans d'autres parties du monde. La destruction ou le pillage des richesses archéologiques, l'assassinat systématique des intellectuels, la fuite des cerveaux, la promotion de l'opposition des minorités, la constitution d'une "société civile" artificielle.
Pour les EU, l'imperialisme ne se limite pas à une question théorique. L'impérialisme a des applications très concrètes, dont l'Irak. Le livre insiste sur l'aspect culturel et ajoute ainsi une dimension fondamentale à la question qui a plus souvent été approchée d'un point de vue économique et politique.  haut de page

Howard Zinn, author of 'People's History'  dies in California 27 Jan 2010. Howard was a member of the BRussells Tribunal Advisory Committee. We were very proud to have him among us. He cared about people, he cared about humanity, he cared about the future of this war-torn world. We will miss him, the people under US bombs and imperial domination will miss him. We offer our sincere condolences to his family and friends. Goodbye Howard

Abdul Ilah Albayaty



COMMENTAIRES D'ALBAYATY

Les élections irakiennes falsifiées à l'avance

Abdul Ilah Albayaty - Iraqi political analyst based in France since 1975. He began his political activity more than 50 years ago. Prominent among those who built the Iraqi Baath Party. His position has always been that whenever there is a force or regime that is against imperialism and Zionism it should be supported, although independence from it should be protected so that the masses accomplish their own tasks in independence, democracy, Arab unity and socialism. He is an independent analyst and activist since 1962. His analysis and writings on Iraq and the Arab situation more broadly has reflected and informed a renaissance in Arab popular resistance. Abdul Ilah Albayaty  is a member of the BRussells Tribunal Executive Committee.

Depuis le début de l'occupation jusqu'à maintenant, les experts et les conseillers américains se sont toujours moqués du processus politique, en réduisant la démocratie à une série d'élections bidon. La démocratie est un système politique basé sur l'égalité théorique et effective des citoyens - hommes et femmes - sans aucune discrimination ethnique, religieuse, sectaire ou politique, et sur l'égalité des citoyens pour tous les aspects des élections. Toute violation de cette égalité rend le système antidémocratique, que cette inégalité soit ancrée dans la loi -publique ou privée- ou non, que l'intention soit bonne ou mauvaise. Et si cette égalité n'est pas respectée, l'élection devient une mascarade pour les gouverneurs qui ne les organisent que pour eux-mêmes. C'est ce qui s'est passé avec la loi électorale votée par le présumé nouveau parlement irakien.
Ce n'est plus un secrèt que le mouvement qui s'oppose à l'occupation constitue la force politique première en Irak. Même les EU et les voisins de l'Irak ont reconnu ce fait. Après six ans de carnage, de vagues d'arrestation, de propagande, de désinformation et de déception, la ténacité de la position que ces forces occupent dans la défense du peuple  irakien, leur liberté et leur intérêts suprêmes, leur a fourni la clé à un avenir non-négligeable. En réalité, plusieurs facteurs y ont contribué. Tout d'abord, il y a les accomplissements du gouvernement irakien national par rapport à l'échec du régime de l'occupation. Ensuite, les renouvellements des mouvements nationaux. Le choc qu'a vécu l'Irak pouvait seulement stimuler une nouvelle montée des parties nationalistes et ceci parmi les nouvelles générations. Puis, le rapprochement entre les courants politiques patriotiques, nationalistes, islamique et socialistes ou communistes. De plus, il y a la chute financière et militaire des EU. Finallement, le fait que la plupart des pays voisins de l'Irak n'acceptent pas ce qui se passe en Irak.
L'occupation et ses alliés paniquent face au fait que le mouvement qui s'oppose à l'occupation gagnera le pouvoir en Irak dans l'avenir, que ce soit par des actions armées, politiques ou civiles. Ce qui leur reste, c'est de gagner des combats pendant deux jours ou une semaine. Après, l'antithèse principale, entre la résistance du mouvement anti-occupation et l'occupation, fera surface comme le combat ultime et décisif à livrer. Les prochaines élections ne constituent qu'un épisode de ce combat. Le mouvement qui s'oppose à l'occupation ne peut pas participer à ces élections et ne peuvent  pas présenter leurs candidats. Malgré cette absence officielle, le mouvement est clairement bien présent dans le climat politique en Irak. Il ne peut pas participer puisqu'il sait que les EU décident sur les résultats des élections sur la base de leurs propres intérêts et projets, tout comme ils décident des lois et des règlementations et qu'ils contrôlent toutes les affaires Irakiennes, ainsi que l'armée et la police de l'Irak occupé. Tout autre prétexte n'est que mensonge.
En mettant en scène les élections, les EU agissent sur deux niveaux. D'un côté, ils essaient de séduire des forces résistantes à s'engager dans le processus politique, alors qu'en même temps, ils aident Maliki à persécuter ces mêmes forces afin de prévenir leur participation aux élections. Pourquoi? Leur but est bien défini. Les EU ne veulent pas que les législateurs puissent s'appuyer sur une base populaire. Ainsi, ils peuvent les diriger comme ça leur plaît.  Ils ont réalisé que le déménagement forcé des millions de personnes, y compris des Baathists, des Arabes Sunni , l'appareil militaire et civil de l'état, des experts et des universitaires, des Turkmènes, des chrétiens, des Yazidis, des Shabaks, des Sabeans, et  des patriotes en général, ce qui viole les droits de l'homme, et constitue des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité et une génocide. Les tentatives actuelles de représenter les Irakiens à l'étranger comme s'ils étaient différents des gens ailleurs est la simple continuation de ces crimes et les prouve en même temps.  Cette réputation abolit le principe d'égalité entre les Irakiens. Les EU laissent faire le sale travail par le gouvernement de Maliki et les acteur politiques qui supportent l'occupation.

Albayaty Abdul Ilah   haut de page


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NOUVELLES RECENTES 

Le Centre Des Droits De L'Homme Irakien a envoyé une lettre au secrétariat général des Nations Unis décrivant en détail la situation précaire des droits de l'homme en Irak. Elle spécifie l'irresponsabilité des EU quand ils ont remis 15.000 prisonniers au gouvernement Irakien qui ne garantit pas la sécurité des prisoniers,  ce qui est une violation de la loi internationale. Ils savaient bien que la plupart de ces prisoniers seraient soit assassinés, soit jugés sans inculpation, humilié jusqu'à l'anéantissement ou forcé de quitter le pays.

La lettre spécifie également le cas de 19.000 familles à Najaf à qui les droit ont été retirés et qui ont été puni collectivement. Ces pauvres gens sont obligés de quitter leurs maisons et leur ville, uniquement parce qu'ils sont suspect d'être opposés au gouvernement local. Cela nous rappelle les assassinats sectaires qui ont fait fuire et déménager cinq millions personnes. La classe moyenne moderne et formée est visée. Voilà comment l'Amérique à libéré l'Irak et y a instauré la démocratie. Horrible! - Albayaty Abdul Illah   haut de page

POURQUOI DES ACTIONS JUDICIAIRES Irak: 19 ans de destruction intentionnelle

Why Ad Hoc De-Baathification Will Derail the Process of Democratisation in Iraq

En tant que personnes engagées, avec d'autres, à la revitalisation des tribunaux du peuple comme réponse morale à la guerre impériale, nous avons recours – et encourageons d’autres à faire de même –  à l’action légale et judiciaire. Pourquoi ?

1.Responsabiliser les États-Unis et le Royaume-Uni pour les crimes commis en Irak n’est pas la seule raison, mais peut devenir un facteur clef dans la cessation des assassinats d’Irakiens, ce qui constitue apparemment une pierre angulaire de la stratégie. Tandis que le courant dominant dans le débat occidental continue à remettre en question l’illégalité manifeste de la guerre, aucun changement imminent semble n'être en vue dans la stratégie des États-Unis et du Royaume-Uni.

2.Aucun changement de stratégie ou d’hommes de paille politiques ne nous relève de l’obligation morale de fournir un dédommagement pour les victimes irakiennes ou d’établir les responsabilités pour les crimes massifs commis contre le peuple irakien durant les 19 années précédentes. La situation ne changera qu’au moment où les responsables auront été désignés et que nous aurons assumé nos responsabilités morales et restauré les fondations d'une humanité globale; la souffrance du peuple irakien ne cessera qu’au moment où les crimes commis envers lui s’arrêteront et seront reconnus comme tels.

3.La duplicité du système international des droits de l’homme et la faiblesse du droit international ne devraient pas bloquer l’action légale : les peuples partout dans le monde ne peuvent admettre que la violence et la destruction systématique infligées à l’Irak constituent un précédent pour le 21ème siècle grâce à l’inaction de la loi.

L’Irak : 19 ans de destruction intentionnelle

 L’impérialisme militaire, économique, politique et culturel des États-Unis et du Royaume-Uni en Irak est un scandale envers l’Irak, son peuple et le monde. La destruction intentionnelle – ou génocide de l'Irak comme État et comme nation dure déjà depuis 19 ans. Cela a commencé par l'imposition jamais vue d'un régime de sanctions des plus draconiennes. Ce régime a causé la mort de 1,5 million d'Irakiens, parmi lesquels 500.000 enfants. Malgré les preuves abondantes de son impact catastrophique sur l'homme et la condamnation internationale qui s'amplifie, ces sanctions ont été maintenues pendant treize ans sous la pression des gouvernements américains et anglais successifs.

 La destruction de l'Irak incluait le ciblage conscient du système sanitaire et d'eau, malgré les avertissements à propos de conséquences inévitables et de l'illégalité manifeste de ces attaques contre ces infrastructures liées à la santé d'une population civile. Il était même interdit à l'Irak de reconstruire son infrastructure civile de base. Elle reste en ruine aujourd'hui, après presque sept ans d'occupation américaine.

 Pour détruire l'Irak, il a fallu larguer, depuis 1990, des milliers de tonnes d'uranium appauvri, ce qui a engendré une augmentation de 600% des cas de cancer et de leucémie dans certaines régions, en particulier parmi les enfants.

 Pour détruire l'Irak, il a fallu bombarder de façon disproportionnée pendant 42 jours lors la première guerre du Golfe et détruire tous les bureaux gouvernementaux civils. En 2003, lorsque l'Irak avait été complètement désarmé, les États-Unis et le Royaume-Uni ont lancé le "Shock and Awe" (Choc et Effroi), une opération aérienne qui menaçait ouvertement de "destruction totale". Dans les deux cas, la guerre, qui ne fait aucune distinction entre des cibles militaires et civiles, a engendré la destruction d’écoles, hôpitaux, mosquées, églises, refuges, espaces résidentiels et sites historiques.

 Pour détruire l'Irak, il a fallu promouvoir, subventionner et organiser des groupes sectaires et ethniques, en vue de diviser l'Irak en trois entités sectaires ou ethniques ou plus, protégés par des milices armées qui ont terrorisé le peuple irakien. Cette politique  forçait les Irakiens à se protéger en adoptant une identité secondaire de secte ou d'ethnie, ou en fuyant le pays. Depuis 2003, quelque 4.7 millions d'Irakiens — 1/5 de la population — ont été contraints de déménager.

 Pour détruire l'Irak, il a fallu démanteler l'État en ciblant et en détruisant des institutions d'État, en refusant de stopper – et même en encourageant – les pillages massifs ; il a fallu s'engager dans la persécution idéologique, contraire aux libertés et aux droits,  lancer la chasse à l'homme et organiser des assassinats illégaux de Baathistes, de toute la classe éduquée de l'appareil d'État, des minorités linguistiques et religieuses et des sunnites arabes, ce qui a provoqué l'effondrement total de tous les services publics et d'autres fonctions économiques, et ouvert la voie à la guerre civile et à la corruption

 Pour détruire l'Irak, il a également fallu détruire des villes à grande échelle : en détruisant des villes et des village par la terreur afin de forcer les Irakiens à accepter la dictature d'une occupation militaire étrangère. Alliée à la promotion de milices et de forces politiques sectaires, la terreur de la Coalition en Irak a conduit à la mort violente de plus d'un million d'Irakiens  - une estimation crédible - depuis 2003.

 Pour détruire l'Irak, il a également fallu réformer et redessiner - contrairement à la législation humanitaire internationale - l'environnement politique entier de l'Irak afin d'essayer de rendre l'Irak et son avenir dépendants des objectifs stratégiques des États-Unis et du Royaume-Uni. En plus de la tentative de diviser l'Irak et d'établir un gouvernement et un système politique irakiens favorables à l'occupation, les gouvernement des États-Unis et du Royaume-Uni ont promu le pillage massif des ressources irakiennes et s'y sont eux-mêmes engagés afin d'essayer de privatiser la propriété et les richesses de la nation irakienne.

 Pour détruire l'Irak, il a également fallu liquider son héritage et son histoire culturelle et archéologique unique en détruisant monuments, musées, bibliothèques et sites appartenant à l'héritage de l'humanité. Il a fallu promouvoir le chauvinisme et la corruption à la place d'un système d'éducation parmi les plus développés dans le passé. En contrôlant les média irakiens et en soutenant les forces politiques sectaires violentes, les gouvernements des États-Unis et du Royaume-Uni ont donné le choix aux Irakiens entre la loyauté au pouvoir étranger belligérant et l'esclavage pré-industriel infligé par les autorités locales.

 L’action légale et la responsabilité morale globale

 Ceci n'est qu'un résumé très sommaire des horreurs endurées par l'Irak, basées par des mensonges que personne n'a crus, à part les gouvernements intimidés et les médias complices. Les gouvernements des  États-Unis et du Royaume-Uni ont encouragé, soutenu, minimisé, rendu plausible, exécuté et/ou perpétué, excusé la destruction de l'Irak sur la base de mensonges et d' intérêts stratégiques et économiques bornés.

 Les chefs d’État des  États-Unis et du Royaume-Uni actuels et précédents – de Bush Sr. à Obama, de Thatcher à Brown – ainsi que leurs subordonnés ont tous joué des rôles clés dans le génocide irakien. Le schéma de conséquences, de connaissances préalables, de fausse propagande, de manipulations et de mensonges manifestes, suivi des actions de destruction systématique à tous les niveaux, connues et tolérées, prouve qu'il s'agit indéniablement de génocide.

 En 2003, des millions de gens partout dans le monde ont été mobilisés pour s’opposer à la guerre. En continuant l’invasion de l’Irak, les gouvernements des États-Unis et du Royaume-Uni ont lancé une guerre illégale d’agression. Laisser les responsables de la destruction intentionnelle de l'Irak se soustraire à leur responsabilité signifie que des actions similaires pourraient se répéter autre part et qu’on reste sourd à l’opinion publique mondiale. Pour aider à rétablir les droits des peuples partout dans le monde, l’action légale est vitale contre ceux qui ont délibérément ignoré l’opinion publique et qui ont dirigé leur pays dans une guerre qui a coûté plus d’un million de vies.

 Nous sommes en effet confrontés à des actes immoraux et illégaux, contraires aux fondements sur lesquels reposent l’ordre international d’États souverains, la paix et la sécurité et contraires à des siècles de lutte politique contre l’oppression. Tandis que la justice officielle internationale reste fermée à la souffrance de ceux qui sont la cible de l’impérialisme, nous pouvons, par l’action légale populaire de base, faire entendre une voix par laquelle la conscience de l’humanité peut exprimer sa solidarité avec la justice pour les victimes de crimes impériaux.

 En réalité, la stratégie  États-Unis/Royaume-Uni a échoué. Malgré la violence extrême, la nation irakienne résiste toujours. Notre action judiciaire et notre appel pour d’amples initiatives légales veut également soutenir le droit à la résistance du peuple irakien. Nous voulons montrer que l'agression violente de l'occupation n'est pas durable, tout comme ses mensonges. En lançant un défi judiciaire à l'impunité, notre action défend l'humanité. La défense du peuple irakien est la défense de la justice, de la liberté et de la dignité pour tous.

 Au vu de ceci, la question n’est pas : pourquoi l’action judiciaire, mais quand et comment ?

Comité ad hoc pour la justice pour l'Irak

Press contacts: HANA AL BAYATY, Executive Committee, BRussells Tribunal +20 10 027 7964 (English and French) h[email protected] DR IAN DOUGLAS, Executive Committee, BRussells Tribunal, coordinator, International Initiative to Prosecute US Genocide in Iraq +20 12 167 1660 (English) [email protected] SERENE ASSIR, Advisory Committee, BRussells Tribunal (Spanish) [email protected] ABDUL ILAH ALBAYATY, Executive Committee, BRussells Tribunal +20 11 181 0798 (Arabic) [email protected] DIRK ADRIAENSENS, Executive Committee, BRussells Tribunal (Dutch) [email protected]

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Le BRussells Tribunal est un réseau international d'intellectuels, d'artistes et d'activistes, qui dénoncent la logique de la guerre permanente promue par le gouvernement américain et ses alliés. Ces guerres touchent, pour l'instant, une région particulière du Monde: le Moyen-Orient.  Un tribunal populaire a initialement été crée pour s’opposer au “Projet pour un Nouveau Siècle Américain” (PNAC) et ainsi dénoncer son rôle dans l'invasion  illégale de l'Irak, son travail continue à ce jour. Depuis, ce tribunal populaire tente de faire le lien entre la résistance intellectuelle dans le monde arabe et les mouvements pour la paix de l'Occident.
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