BULLETIN 2 |
|
|||||||
FEVRIER 2010 |
choisissez votre langue:
ENGLISH
|
[email protected] | ||||||
update your profile academics murdered media professionals perished petition death penalty The BRussells Tribunal | ||||||||
Noam Chomsky sur CULTURAL CLEANSING IN IRAQ |
Je vous remercie de m'avoir envoyé une copie de
cette importante étude à l'avance. Un
petit coup
d'oeil sur cet
oeuvre suffit pour révéler une histoire
poignante. Vous pouvez commander votre copie de CULTURAL CLEANSING in IRAQ ici, et profitez d'une remise de 10% (cette offre n'est pas valable aux Etats-Unis, au Canada ou en Australie) |
|||||||
Hans von Sponeck |
Pourquoi des musées ont-ils été dépouillés, des bibliothèques incendiées et des universitaires assassinés? CULTURAL CLEANSING IN IRAQ
Combien un peuple peut-il supporter? |
L'ancien secrétaire général adjoint des Nations unies et coordinateur du programme humanitaire des Nations Unis en Irak. Hans von Sponeck a joint le programme de développement de l'ONU en 1968. Il a travaillé au Ghana, en Turquie, au Botswana, au Pakistan et en Inde. Ensuite, il est devenu directeur du Service européen à Genève. Il a succédé Denis Halliday dans sa fonction en octobre 1998, et est dès lors en charge des opérations humanitaires pour l'ONU. Son effectif international inclut 500 personnes, ainsi que 1000 employés irakiens. Hans von Sponeck a démissioné en février 2000, pour protester contre la politique internationale menée contre l'Irak, y compris les sanctions. |
||||||
À Baghdad, tout
le monde
connaissais Mohammed Hikmet Ghani. A
l'époque, on voyait ses sculptures partout dans
la ville. Elles rappelaient la richesse de
l'histoire et de la culture mésopotamiennes.
Certes, l'Irak a connu des jours bien meilleurs.
Muni de très peu de matériaux, Ghani mettait
tout en œuvre pour transformer ses idées
artistiques en
forme physique.
Tout ce qu'il a produit au cours de ces
années, reflétait la souffrance du peuple
Irakien, forcé de subir des sanctions et la
dictature.
Juste avant que les EU et le Royaume-Uni ont
envahi et occupé l'Irak en 2003, il avait
complété une première moule de figurines, des
femmes rassemblées en cercle qui fixaient une
boîte placée devant elles. “Elles aimeraient
savoir ce qui se trouve dans la boîte, quel
destin leur attend. Mais elles n'ont pas la clé
pour ouvrir la boîte,” le sculpteur célèbre
explique. L'artiste et le peuple ont espéré
avidement que la période de sanctions, qui avait
durée 13 ans, se terminerait. Au lieu de cela,
ils ont dû faire face à une dévastation et à des
attaques d'une férocité à peine imaginable. À ce
jour, beaucoup parmi eux sont morts, et
l'artiste vit comme un réfugié à Amman.
Les proportions de la tragédie humaine,
résultante de l'attaque illégale en Irak en mars
2003 et de l'occupation qui l'a suivie,
deviennent de plus en plus apparentes. Il reste
encore beaucoup à en découvrir. Pour les crimes,
il faut trouver une cour de justice.
Entre-temps, les coffres remplis de preuves
s'empilent.
Le livre
Nettoyage Culturel en Irak (Cultural
Cleansing),
a été récemment publié et témoigne de l'ampleur
de la destruction que le patrimoine irakien a
souffert et de l'assassinat massif des
universitaires du pays. Ces événements ont
ajouté un nouveau chapitre horrible à l'histoire
irakienne d'après-guerre.
Dans la publication douze experts, parmi lesquels des
Irakiens ainsi que des non-Irakiens, ont aidé à
mieux percevoir l'immensité des crimes contre
l'humanité dont beaucoup, mais surtout
l'occupation des EU et du RU, doivent être tenus
responsables.
Nettoyage Culturel en Irak
montre de façon convaincante comment une culture
unie s'est fortement dégradée
lors de l'occupation et qu'une nouvelle
structure sectaire et hostile a pu se
développer. L'autorisation provisoire de la
coalition américaine (APC) a fait preuve d'une
détermination extraordinaire
pour implémenter un nettoyage institutionnel et
structurel. Les auteurs concluent que des
projets systématiques étaient mis en place pour
“vider l'Irak de son cerveau”. Les auteurs
fournissent des faits et des preuves
circonstancielles et réfèrent à une “génocide
par d'autres moyens” et à “l'anéantissement
historique”.
Des escadrons de la mort dans les rues et dans
des centres de détention, ont assassiné des
milliers de médecins, de scientifiques et de
professionnels, des hommes comme des femmes. Le
BRussells
Tribunal a compilé une liste avec 432 noms
d'universitaires irakiens et 343 professionnels
actifs dans les médias, tous assassinés entre
2003 et 2009. Il s'agit d'assassinats qui n'ont
pas été commis par des partisans, ni par des
sectes et ils pourraient être plus nombreux que
ce qu'on raconte au lecteur.
Jusqu'à présent, les preuves directes prouvant
la culpabilité des EU semblent être peu
nombreux. Cependant, les preuves se manifestent
sous la forme de l'intervention continue en Irak
par des groupes externes depuis l'invasion.
Parmi ces groupes se trouvent des forces
pro-Iraniennes, des services secrets des forces
occupantes, ou des pays voisins et autres, ainsi
que de l'Orient-Moyen, comme par exemple Mossad,
des bandes criminelles et autres.
Les forces de l'occupation ont utilisé de sites
historiques comme Babylon, Ur et Samarra pour
des fins militaires et ils ont refusé de
protéger des sites qui contribuent à la fierté
nationale et à la mémoire historique, comme le
musée de l'antiquité dans la capitale, et la
bibliothèque nationale, alors qu'ils assuraient
la sécurité des ministères du pétrole et de
l'intérieur. En ce faisant, elles ont
délibérément ignoré leurs responsabilités et
leurs devoirs, imposés par la législation
internationale, selon les auteurs.
Les auteurs allèguent que l'attaque n'a jamais
eu pour but de rendre la société libre et
démocratique. Ils rejettent également l'idée que
l'assassinat des penseurs et la destruction de
l'héritage Irakien sont dus à la naïveté ou à
l'incompétence des autorités civiles
américaines. Ce qui s'en est découlé n'est pas
un empilement 'infortunes imprévisibles et
isolés.
Les vols et les assassinats ont eu lieu
sous le regard bienveillant des soldats de
l'occupation. Le monde entier sait qu'il y a
plus. Les photos horribles de la prison d'Abu
Ghraib, près d'al Fallujah -un autre lieu de
carnage- sont imprimées dans l'esprit des
victimes et des téléspectateurs dans le monde
entier. L'excuse de dommages collatéraux ne
tient pas la route. De plus, une culture
d'impunité s'est installée au niveau des pertes
irakiennes et personnelle et des richesses
nationales. Ils considèrent qu'il est malicieux
de blâmer la situation des gens désespérés
plutôt que la force de l'occupation pour les
pillage des artefacts.
Aucun auteur ne prétend que seulement les
envahisseurs sont directement ou indirectement
responsables. Ils disent que le nettoyage de la
culture et de l'esprit irakiens ainsi que la
destruction de la structure sociale de la
nation, est le résultat d'une guerre illégale.
Les responsables ne seront certainement
pas d'accord. Ils ont peu de chances
d'obtenir leur raison. Le livre est une bonne
introduction au nettoyage culturel en Irak, ce
que d'autres préfèrent appeler une génocide
culturelle. Les auteurs trouvent tous que leur
œuvre doit être le début d'une nouvelle poussée
d'études pour enregistrer l'hisoire, pour que le
public connaisse la situation et pour que les
responsables soient poursuivis.
Hans-C. von Sponeck * Cultural Cleansing in Iraq, Why Museums were Looted, Libraries burned and Academics murdered, Edited by R.W. Baker, Shereen T. Ismael and Tareq Ismael, Pluto Press, London, 2010 |
|
|||||||
Denis Halliday |
|
Denis J. Halliday est l'ancien coordinateur du programme humanitaire en Irak (1997-1998). Dans sa carrière, Halliday a principalement travaillé pour l'ONU dans des fonctions liées à l'assistance au développement économique et humanitaire, et ceci à New-York et en outre-mer, surtout en Asie sud-ouest.. En 2000, Denis Halliday a été nominé pour le prix Nobel de la paix, avec Kathy Kelly de Voices in the Wilderness, la campagne s'opposant aux sanctions contre l'Irak. |
||||||
Malgré que l'idée reste inconfortable à
concevoir, "Nettoyage Culturel en Irak" oblige
le lecteur occidental à s'imaginer
l'inimaginable: il existe réellement une
politique américaine qui a pour but de mettre
fin à des états souverains officiellement
reconnus par les Nations Unies. Dans le cas de
l'Irak,
cette politique s'est manifestée par
l'intervention militaire des EU, par la
destruction des infrastructures, et par un
masscre humain, qui ont tous eu pour but
d'instaurer une certaine malléabilité;
la malléabilité des intellectuels qui se sont
dévoués au maintien d'une société complexe et
d'une culture intemporelle et délicate.
Celles-ci sont essentielles à la reconnaissance
de leur idéntité unique et de l'idée de nation
dont ils sont si fiers.
Le livre montre que l'écartement de ces
universitaires, des scientifiques et des
personnes respectées, ainsi que d'autoriser leur
assassinat,
ont
été estimés nécessaire à la mise à fin de
l'état.
Ce livre montre que la création délibérée de
catastrophes par l'empire brittanique est
alarmante, d'autant plus que ce pays semble
inconscient des conséquences qu'entrâinent leurs
actions; par l'ambition israélienne de dominer
et d'être présent dans toute la région; et par
l'empire américain qui est toujours à la
recherche de pétrole et désireux d'endroits
stratégiques, les américains qui baguenaudent
entre les morts et démolissent les anciennes
richesses de la Mesopotamie.
Le modèle de mettre à terme certains états, tel
qu'il a été créé à Washington, renforcé à
Londres et à Tel-Aviv, et passivement observé
par les autres chefs d'état politiques comme si
c'était acceptable, est alarmant devrait être
considéré précautionneusement par les autres
pays potentiellement 'inconvénients'. Tout comme
l'Irak avait été listé pour être détruit déjà
avant l'attaque du 9/11, la question est
aujourd'hui de savoir quel état inconvénient
sera le suivant a être terminé? |
|
|||||||
Samir
Amin |
Les témoignages réunis dans cet ouvrage sont de
la plus haute importance. Les faits, les
violations des conventions internationales, des
droits humains et de ceux des peuples et des
nations sont indiscutables. La
responsabilité des autorités d’occupation de
l’Iraq et de leurs agents d’exécution locaux est
incontestable.
|
Egyptian-born
and trained in Paris, Samir Amin is one of the
better known thinkers of his generation, both in
development theory as well as in the
relativistic-cultural critique of social
sciences. He has dedicated a major part of his
work on studying the relationships between
developed and undeveloped countries.
Promoter
of the conscious self-reliance of developing
countries, he has written extensively on
economics, development and international affairs |
||||||
Il s’agit de la mise en œuvre systématique,
organisée, d’une stratégie politique dont
l’objectif est la destruction du peuple et de la
nation irakienne. Elle n’est pas nouvelle.
Robert Mac Nanamara (nommé par la suite
Président de la Banque Mondiale !) ne s’était-il
pas assigner l’objectif de « ramener le Viet Nam
à l’âge de pierre » ? Et l’utilisation de
l’Agent orange – arme chimique en principe « interdite »
- n’en a-t-il pas été l’un des moyens ?
L’adversaire en Iraq n’était pas Saddam Hussein
(des armes chimiques lui ont été livrées par les
Etats Unis quand la guerre contre l’Iran qu’il
menait servait les intérêts de Washington), mais
la nation irakienne. Qui veut la détruire et
pourquoi ?
L’impérialisme est le nom de l’adversaire. Il ne
s’agit pas là de la « dérive » d’une stratégie
politique de grande puissance. Cette « dérive »
est le moyen – le seul en dernier ressort –
indispensable pour permettre aux oligopoles du
capitalisme dominant aux Etats Unis mais aussi
en Europe et au Japon, (leurs alliés) de
prélever leur rente impérialiste. Celle-ci
implique que l’accès aux ressources naturelles
de la planète soit réservée exclusivement aux
sociétés du Nord (devenant de ce fait les « peuples »
élus » qui ont plus droit à vivre sur Terre que
tous les autres !). Et cela exige la destruction
systématique des capacités de résistance de tous
les peuples d’Asie, d’Afrique et d’Amérique
latine (une « minorité » qui réunit 80% de la
population de la Planète !).
L’impérialisme a toujours nourri une haine
féroce de tous les régimes qui ont refusé la
soumission. Que cela soit au nom du socialisme
(URSS, Chine, Viet Nam, Cuba) ou simplement de
l’indépendance nationale (Nasser et autres). Le
discours mobilisé à cet effet par les puissances
impérialistes doit masquer son objectif
véritable derrière la fumée de sa rhétorique
concernant la « démocratie ». On reprochera donc
à Saddam Hussein d’avoir massacré ses opposants
(ce qui est vrai), à Robert Mugabe d’être un « vieillard
autocrate » (ce qui est également plausible). On
ne dira jamais que le véritable crime qu’on
reproche au premier est d’avoir engagé l’Iraq
dans une modernisation industrielle et
scientifique jugée « dangereuse », au second
l’indispensable réforme agraire. Combat de
l’Occident civilisé pour l’exportation de la « démocratie »
(le « devoir d’intervention » !) ? Mon œil. Le
crime commis par Pinochet le 11 Septembre (1973)
n’a pas été seulement « excusé » ; son auteur en
a même été félicité par Henry Kissinger.
La rhétorique de la « guerre des cultures » est
le rideau de fumée derrière lequel se masquent
les avancées les forces militaires
d’intervention contre les nations du Sud. Elle
nourrit en l’occurrence l’islamophobie. Mais
elle alimente tout autant aujourd’hui le
discours sur le nouveau « péril jaune » promu
par ceux que l’éveil de la Chine inquiète. Non,
l’exemple de l’Iraq, magnifiquement illustré par
les témoignages réunis dans cet ouvrage, appelle
à une autre conclusion : que la véritable
« guerre des cultures » en cours oppose d’une
part la « culture » du capitalisme des
oligopoles impérialistes, l’ennemi de l’humanité
entière, et d’autre part celle de l’humanisme,
respectueux des droits égaux de tous les peuples.
Le conflit Nord/Sud illustré par l’occupation
militaire de l’Iraq et le conflit qui oppose la
barbarie inhérente à la domination impérialiste
au projet d’un « autre monde, meilleur » sont
indissociables. L’intervention dans les affaires
intérieures des pays du Sud, a fortiori
l’intervention militaire – quels qu’en soient
les prétextes –, ne servira jamais d’autres
objectifs que ceux que la défense de la rente
impérialiste impose ; elle ne peut se draper du
manteau de la « guerre juste ». L’intervention
criminelle des forces armées des Etats Unis et
de leurs alliés européens subalternes de l’Otan
en Iraq -ou ailleurs- n’a d’autre objectif que
la destruction des nations et des peuples
concernés ; elle doit être condamnée sans
réserves. L’Iraq n’a pas été attaqué parce
qu’elle possédait des armes de destruction
massive, mais parce qu’elle n’en possédait pas.
La leçon est à retenir. Les pays du Sud ont le
devoir de développer les capacités militaires
nécessaires pour mettre en déroute le contrôle
militaire de la Planète par les forces armées
des Etats Unis et de leurs alliés subalternes de
l’Otan. |
|
|||||||
François
Houtart |
Le livre NETTOYAGE CULTUREL EN IRAK est
une représentation impressionante de ce qui
était, selon les
auteurs, une politique plannifiée par les
Etats-Unis en Irak. Leur argumentation est bien
documentée. L'invasion en Irak avait
certainement une dimension économique. Puisque
chaque année, les EU dépendent de plus en plus
du pétrole, et dans quelques années, ce niveau
atteindra probablement les alentours de 100%, ce
pays veut essayer de contrôler le plus de
sources d'énergie fossile possible.
L'Irak étant une des régions les plus
productives ayant du pétrôle de haute qualité,
et l'exploitation de son pétrôle étant bon-marché,
il est une cible évidente |
Professor Emeritus François Houtart, participant du tribunal des crimes de guerre de Bertrand Russell en Vietnam en 1967. Il a été le Conseiller Senior de l'ancien président de l'assemblée de l'ONU Miguel d’Escoto Brockmann. En 2009, il a reçu le prix Madanjeet Singh d'UNESCO pour avoir fait la promotion de la Tolérance et de la Non-Violence, Belgique |
||||||
Cependant, une autre perspective mérite être
développée: la destruction de l'Etat et des
éléments culturels élémentaires de la nation
irakienne.
Cette destruction est dû au caractère
impérialiste de la politique américaine. Les
auteurs nous rappellent ce qui s'était passé en
Yougoslavie et en Amérique Centrale. Afin de
dominer une région, il est nécessaire de
détruire l'état solide ainsi que de le
démanteler. La politique classique des pouvoirs
coloniaux ou néo-coloniaux coniste à diviser une
société et à amplifier les conflits internes,
afin d'affaiblir l'Etat national. Que l'administration de Bush était idéologiquement menée par des personnes néo-conservateurs, ajoute une autre dimension à l'invasion en Irak. Le projet politique a toujours été fondé sur la volonté d'établir un "empire doux“ couvrant le monde entier, qui aurait dû être l'accomplissement de la mission divine qu'avaient les EU. La mission d'imposer leur vision sur la démocratie et de renforcer l'économie du marché. Barack Obama a abandonné cet aspect messianique de sa politique, mais apparemment il n'en a pas abandonné les autres. Pendant la période de Bush, la politique en matière de la culture a également été suivi avec détermination. La destruction du patrimoine archéologique ets l'assassinat ou l'expulsion des milliers d'intellectuels sont des faits qui peuvent être liés à la volonté d'effacer la mémoire historique d'un peuple. Cet aspect de la guerre en Irak n'a jamais été bien connu. Les différents chapitres du livre illustrent cette situation: une comparaison avec des politiques similaires des EU dans d'autres parties du monde. La destruction ou le pillage des richesses archéologiques, l'assassinat systématique des intellectuels, la fuite des cerveaux, la promotion de l'opposition des minorités, la constitution d'une "société civile" artificielle. Pour les EU, l'imperialisme ne se limite pas à une question théorique. L'impérialisme a des applications très concrètes, dont l'Irak. Le livre insiste sur l'aspect culturel et ajoute ainsi une dimension fondamentale à la question qui a plus souvent été approchée d'un point de vue économique et politique. |
Howard Zinn, author of 'People's History' dies in California 27 Jan 2010. Howard was a member of the BRussells Tribunal Advisory Committee. We were very proud to have him among us. He cared about people, he cared about humanity, he cared about the future of this war-torn world. We will miss him, the people under US bombs and imperial domination will miss him. We offer our sincere condolences to his family and friends. Goodbye Howard |
|||||||
Abdul Ilah Albayaty |
COMMENTAIRES D'ALBAYATY
Les élections irakiennes falsifiées à l'avance |
Abdul Ilah Albayaty - Iraqi political analyst based in France since 1975. He began his political activity more than 50 years ago. Prominent among those who built the Iraqi Baath Party. His position has always been that whenever there is a force or regime that is against imperialism and Zionism it should be supported, although independence from it should be protected so that the masses accomplish their own tasks in independence, democracy, Arab unity and socialism. He is an independent analyst and activist since 1962. His analysis and writings on Iraq and the Arab situation more broadly has reflected and informed a renaissance in Arab popular resistance. Abdul Ilah Albayaty is a member of the BRussells Tribunal Executive Committee. |
||||||
Depuis le début de l'occupation jusqu'à
maintenant, les experts et les conseillers
américains se sont toujours moqués du processus
politique, en réduisant la démocratie à une
série d'élections bidon. La démocratie est un
système politique basé sur l'égalité théorique
et effective des citoyens - hommes et femmes -
sans aucune discrimination ethnique, religieuse,
sectaire ou politique, et sur l'égalité des
citoyens pour tous les aspects des élections.
Toute violation de cette égalité rend le système
antidémocratique, que cette inégalité soit
ancrée dans la loi -publique ou privée- ou non,
que l'intention soit bonne ou mauvaise. Et si
cette égalité n'est pas respectée, l'élection
devient une mascarade pour les gouverneurs qui
ne les organisent que pour eux-mêmes. C'est ce
qui s'est passé avec la loi électorale votée par
le présumé nouveau parlement irakien. |
LE BRUSSELLS TRIBUNAL EST AUTONOME et DESIREUX de RESTER INDEPENDANT. Vous pouvez soutenir le BRussells Tribunal qui fonctionne entièrement par des bénévoles, mais a des dépenses pour les appels téléphoniques, hébergement de site web, mailings, abonnements, contacts internationaux, etc Il compte sur votre soutien pour continuer à être indépendant et de poursuivre ses travaux. Vous pouvez nous soutenir financièrement par un don: Cliquez ici pour payer immèdiatement votre contribution ou par transfert par votre banque pour le compte du Tribunal BRussells 132-5251479-37 (IBAN: BE35 1325 2514 7937 - BIC: BNAGBEBB) avec la référence: "membre de soutien de 2010" ou "membre de soutien d'honneur 2010". Vous êtes un membre de soutien en 2010, lorsque vous faites un don de au moins 50euros. Vous êtes un membre de soutien d'honneur en 2010, lorsque vous faites un don d'au moins 1000 euros |
|||||||
NOUVELLES RECENTES
Le Centre Des Droits De L'Homme Irakien a envoyé
une lettre au secrétariat général des Nations
Unis décrivant en détail la situation précaire
des droits de l'homme en Irak.
Elle spécifie l'irresponsabilité des EU quand
ils ont remis 15.000 prisonniers au gouvernement
Irakien qui ne garantit pas la sécurité des
prisoniers,
ce qui est une violation de la loi
internationale. Ils savaient bien que la plupart
de ces prisoniers seraient soit assassinés, soit
jugés sans inculpation, humilié jusqu'à
l'anéantissement ou forcé de quitter le pays. |
||||||||
POURQUOI DES ACTIONS JUDICIAIRES - Irak: 19 ans de destruction intentionnelle |
Why Ad Hoc De-Baathification Will Derail the Process of Democratisation in Iraq | |||||||
En tant que
personnes engagées, avec d'autres, à la
revitalisation des tribunaux du peuple comme
réponse morale à la guerre impériale, nous avons
recours – et encourageons d’autres à faire de
même –
à l’action légale et
judiciaire. Pourquoi ?
1.Responsabiliser
les États-Unis et le Royaume-Uni pour les crimes
commis en Irak n’est pas la seule raison, mais
peut devenir un facteur clef dans la cessation
des assassinats d’Irakiens, ce qui constitue
apparemment une pierre angulaire de la
stratégie. Tandis que le courant dominant dans
le débat occidental continue à remettre en
question l’illégalité manifeste de la guerre,
aucun changement imminent semble n'être en vue
dans la stratégie des États-Unis et du
Royaume-Uni.
2.Aucun
changement de stratégie ou d’hommes de paille
politiques ne nous relève de l’obligation morale
de fournir un dédommagement pour les victimes
irakiennes ou d’établir les responsabilités pour
les crimes massifs commis contre le peuple
irakien durant les 19 années précédentes. La
situation ne changera qu’au moment où les
responsables auront été désignés et que nous
aurons assumé nos responsabilités morales et
restauré les fondations d'une humanité globale;
la souffrance du peuple irakien ne cessera qu’au
moment où les crimes commis envers lui
s’arrêteront et seront reconnus comme tels.
3.La duplicité du
système international des droits de l’homme et
la faiblesse du droit international ne devraient
pas bloquer l’action légale : les peuples
partout dans le monde ne peuvent admettre que la
violence et la destruction systématique
infligées à l’Irak constituent un précédent pour
le 21ème siècle grâce à l’inaction de la loi.
L’Irak : 19 ans de destruction intentionnelle
Comité ad hoc pour la justice pour l'Irak
|
|
|||||||
Pour communiquer avec nous ne clicquez pas reply mais plutôt [email protected] www.brussellstribunal.org |